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24 Heures du Mans 1966
#8 Ford GT40 Mk.II John Whitmore / Frank Gardner DNF
#2 Ford GT40 Mk.II Bruce McLaren / Chris Amon 1ère place au général, 1ère place en catégorie P+5.0
#21Ferrari 330P3 Lorenzo Bandini / Jean Guichet DNF
#7 Ford GT40 Mk.II Graham Hill / Brian Muir DNF
#27 Ferrari 330P3 Spyder Richie Ginther / Pedro Rodríguez DNF
Les conditions pour une victoire de Ford en 1966 étaient bonnes, même s'il y avait une forte opposition de Ferrari et de Porsche, puisque l'équipe de Detroit occupait près de 24 % de l'ensemble du plateau. Mais, pendant la longue course, le taux d'échec était élevé et seulement 15 voitures sur 55 ont franchi la ligne d'arrivée. La GT40 jaune sur la gauche a été l'une des premières victimes, n'ayant parcouru que 31 tours. La Ferrari rouge à droite, de Bandini et Guichet, est passée, mais a dû abandonner après 226 tours. C'est la GT40 noire de McLaren et Amon qui a bouclé le plus de tours en 24 heures, 360 pour être précis, pour remporter la course. Il était inhabituel que la voiture qui franchit la ligne d'arrivée en premier ne soit pas la gagnante. Mais les "Kiwis" Bruce McLaren et Chris Amon aussi dans la GT 40 noire aux 24 Heures 1966. En fin de course, Ken Miles et Denny Hulme mènent confortablement leur Shelby American Inc. GT40. Mais le responsable des relations publiques de Ford, Leo Bebe, a eu une brillante idée promotionnelle et leur a ordonné de ralentir afin que les trois GT 40 « survivantes » puissent franchir la ligne d'arrivée en formation serrée. Cependant, comme McLaren et Amon étaient partis de beaucoup plus loin dans le peloton mais avaient maintenant rattrapé le leader et étaient dans le même tour, ils avaient en fait dépassé la voiture de tête et avaient été déclarés vainqueurs. McLaren, qui est arrivée en Europe en 1958, a également connu une carrière réussie en Formule 1. Il a fondé sa propre équipe de Formule 1 et a conçu des voitures de course basées sur ses propres idées. Il est décédé tragiquement à l'âge de 32 ans alors qu'il testait ses propres véhicules. Amon, arrivé en Europe en 1962, était un pilote de Formule 1 talentueux, souvent classé comme l'un des meilleurs pilotes à n'avoir jamais remporté de Grand Prix de Formule 1. Il a pris sa retraite dans sa ferme en Nouvelle-Zélande en 1977.
